Disque ami : Dosh, The lost take

Jeudi dernier (29 mars), deux jours après le beau concert de Michel Portal au New Morning (avec JT Bates, Tony Hymas, Tony Malaby et Bruno Chevillon), Martin Dosh offrait à la Maroquinerie, sa première prestation parisienne en vedette américaine d\'Andrew Bird, lequel se produisit ensuite en duo avec Dosh. La salle était pleine comme un oeuf et cet étonnant homme orchestre (claviers, rhodes préparé, batterie, joués et enregistrés live et en même temps) ravit le public, ravissement se poursuivant avec Andrew Bird.

Dosh est l\'un des acteurs de la scène multiforme de Minneapolis, il travaille aussi avec nos amis JT Bates, Michael Lewis ou Adam Linz. Sa musique abracadabrante faite de bric et de broc à la Braque ne se défend pas heureusement avec la distance qu\'il est coutume de trouver dans le champ indie pop, mais par une proximité douce et confiante alliée à une invention constante mais sans pose, ce qui pourrait bien être le dénominateur commun de cette scène forestière minnesotane. Nous ne saurions que recommander le passionnant dernier opus du bien créatif et cubiste petit homme : The lost take