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Article de Nato
 
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Le message sera suivit du texte de l'article \"Ce qui arrive lentement maintenant va bientôt s\'accélérer. Comme le présent de maintenant sera plus tard le passé. L\'ordre établi change rapidement. Et le premier maintenant sera bientôt le dernier. Car les temps sont en train de changer\".

Les temps ont-ils changé? Foin de pessimisme ou d\'optimisme : peut-être, sans doute, non plus. En tout cas bien loin des attentes exprimées dans la chanson de Dylan (un signe valable). Pourtant il faut dire toujours cette impérative nécessité des temps qui changent (les porter) d\'une façon ou d\'une autre pour rendre compte. C\'est ce que fait Hélène Labarrière dans son second disque en leader (comme l\'on dit) avec un beau \"regard suspendu\". La contrebassiste sait qu\'en tirant sur les oiseaux, on finit par mettre le feu à la forêt. La musique qui accompagne ce conte d\'Hélène porte les stigmates de bien des épreuves doucement confessées avec beaucoup de sérénité. La peau douce d\'\"Une femme sous influence\", le réfléchi \"September the bass\", le très touchant \"Good Boy\" (la clé du disque, une porte qu\'on aimerait voir s\'ouvrir davantage) et sept autres titres composent ce constat (un autre signe?) et invitent au devenir des amours en apparence impossibles, à l\'expression des désirs, à la transparence habitée, à l\'ébrèchage des égos et la révolte prolongée (l\'incessant). Il est des recommencements nécessaires, des étreintes soucieuses de leur valeur sans hâte dans nos vies précieuses parce que si relatives. Des régions qui aiment viendra toujours le même message : \"les temps changent\".

Hélène Labarrière : Les Temps Changent - Emouvance 1028 (avec François Corneloup, Hasse Poulsen, Christophe Marguet) ">