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Article de Nato
 
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Le message sera suivit du texte de l'article Hitchcock et Herrmann auront une des collaborations les plus époustouflantes de l\'histoire du cinéma bien que Sir Alfred, gêné par l\'ombre que lui faisait progressivement son musicien, le renvoya de honteuse manière pour Le Rideau déchiré (qui se souvient de la partition de John Addison ?). Jason et les Argonautes, Les Voyages de Gulliver sont autres oeuvres marquantes du musicien caractériel. Truffaut, par Hitchcockisme, l\'engagea pour La mariée était en noir, mais échoua.

La musique d\'Herrmann est exigeante et demande de grands films. Scorcese l\'a compris avec Taxi Driver (qui voit la mort d\'Herrmann lors de la dernière séance d\'enregistrement) en lui faisant place nette. Car Herrmann ne travaille pas sur l\'oubli, le simple soulignement, la distance, les bons et loyaux services, Herrmann offre de la mémoire ajoutée au film. Herrmann avait sa vision.

Et c\'est là que Stephan Oliva ébouriffe car c\'est exactement à cet endroit qu\'il se situe lorsqu\'il touche à bras le corps de ces incroyables classiques. Stephan Oliva épouse alors l\'empreinte des fantômes du compositeur et, sans aucune peur, les suit dans les méandres de l\'édifice pour aller jusqu\'à s\'y substituer parfois (extraordinaire suite de Vertigo - il fallait oser) en nous jouant assurément qu\'il n\'est rien de meilleur pour revenir que de partir.


Stephan Oliva : Ghosts of Bernard Herrmann - Illusions
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