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Article de Nato
 
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C'est en 2016, à Minneapolis et St Paul (Minnesota) que deux gamins, Léo Remke-Rochard et Jack Dzik, deux kids de quinze ans donc, se rencontrent. Ils ont en commun le même appétit de musiques fabuleuses, tranchantes, questionnantes, extravagantes et irrévérencieuses, les mêmes piochages de films ou de littératures, éclatants de différences, de rage, de traverses ou de goût d'un bonheur larguant l'anonymat uniforme. Coup sur coup, ils créent leur duo Riverdog, héritier de tout en connaissance et de rien en devenir et leur maison de disques et de cassettes Eyemyth. Ils publient leurs propres enregistrements avec parcimonie, mais aussi et surtout ceux d'amis et d'alter ego prompt à chahuter le chahut même d'expériences de techno expérimentale, de noise ou de dark ambient qu'affectionne le label. En 2019, Jac Berrocal entend Lifted Compass, le 33 tours 17cm deux titres de Riverdog qui éveille son intérêt et son désir de rencontrer les deux gaillards. Tout va très vite et le 2 janvier 2020, Berrocal et Riverdog entrent en studio (les décisions rapides sont de sages décisions lorsque l'on voit ce qui s'est passé ensuite où, soudain les voyages - ou leur impossibilité - ne formaient plus la jeunesse).

Voilà donc enfin, Fallen Chrome (voir catalogue nato), l'album de Jac Berrocal et Riverdog, qui, quelques jours avant sa sortie fait déjà beaucoup parler celles et ceux qui l'on écouté.

« Fallen Chrome est consistant dans le tout qu'il forme et en ce sens, il marque son temps et les esprits. D'une improbable rencontre peut naître le meilleur, même si dans le cas présent, il est particulièrement vorace.»
in COREandCO - 26 février 2022

« Un trio bouillant comme une histoire d’amour. »
in Banlieues Bleues - 11 janvier 2022

« Désormais septuagénaire, le bandit du jazz français s’est acoquiné à Riverdog, duo de vingtenaires de Minneapolis (Minnesota) aux oreilles grandes ouvertes (hip-hop, harsh noise, techno, jazz...). »
Francis Marmande in Le Monde - 11 janvier 2022

« Une trentaine de minutes brutales et envoûtantes, sans concession, puisque Berrocal est là, totem central qui, par la voix, les instruments et la sainte folie, délivre des messages à sa manière unique et prophétique. »
in Télérama - 24 novembre 2021

«Le disque est une oraison dont le minimalisme privilégie la matière première du son comme du sens, et joue de la musique comme le moyen d’accéder à une transcendance profane qui choisit, paradoxalement, de rester brute et ne pas s’élever pour mieux atteindre l’auditeur.. »
Nicolas Dourlhès in Citizen Jazz - 17 octobre 2021

«Donc, tout juste sorti de sa coquille, Fallen Chrome, le nouvel opus de Berrocal, nous offre une fois de plus une musique inclassable, de bruits et de fureur, de cris et chuchotements, vagues sonores, paroles/poésie, tambour battant, ou notre multi-instrumentiste donne de la voix mais aussi de la conque, de la trompète, de la flûte, de la sirène, de la cloche, du synthétiseur… accompagné en cela par un duo de jeunes musiciens résidant à Minneapolis: Leo Remke-Rochard (électroniques, électroacoustiques, percussions) et Jack Dzik (batterie, percussions). »
Roger Brux Vanderbeken in Jazz in Clap Coop - 16 juillet 2021

« ‘Sang Facile – Prière’ is stunning - a techno pulse is deepened by brush strokes and metallic rattling, Berrocal wailing wordlessly and playing trumpet as though the two were interchangeable, and then capping it off with a gargoyle-voiced recital of Antonin Artaud’s poem ‘Prière’. »
« ‘Sang Facile – Prière’ est stupéfiant - une impulsion techno approfondie par le battement des balais et les cliquetis métalliques, Berrocal gémit sans mot et joue de la trompette comme si les deux étaient interchangeables, et le tout est couronné par le récit à la voix de gargouille du poème " Prière " d'Antonin Artaud. »
David McKenna in The Quietus - 14 juillet 2021

« "C’est très stimulant de jouer avec eux, ils m’apportent une grande fraîcheur", lance Jac Berrocal,visiblement ravi de l’expérience – autant que l’on peut l’être à l’écoute de ce puissant flux électrique et poétique. »
Jérôme Provençal in Politis - 24 juin 2021

« La liberté est le terrain commun de ces trois là et leur bouillonnement respectif vient de faire naître ce disque étincelant Fallen Chrome. La poésie y est incandescente, douce et violente. Les eaux sombres de Riverdog coulent, tantôt fluides, tantôt perturbées dans cet indéfinissable paysage apparaissant pourtant en ligne claire. »
Isabelle Vedrenne in Bram FM - 13/14 - 15 juin 2021

« Fallen Chrome est un album chanté. Son lyrisme est le lieu d'une invention tant il paraît sans pareil, déjouant les pièges tendus à la rencontre. »
Pierre Tenne in Jazz News - Juin 2021

« L'inassignable trompettiste free revient avec Fallen Chrome, collaboration inattendue avec le duo noise de Minneapolis, Riverdog. »
Alexandre Breton in Rock&Folk - Juin 2021

« Quentin Mercier vous propose aujourd'hui d'écouter un extrait de l'album Fallen Chrome de Jac Berrocal et Riverdog qui vient de sortir. Il y a du texte, il y a de la musique, ça tombe bien pour cette chronique. En plus c'est beau, ça laisse songeur et méditatif, c'est ce qu'il nous faut, au moins cinq fois par jour. »
Émission La musique des mots présentée par Emmanuel Romain, Quentin Mercier in RCF Radio - 1er Juin 2021

« En 2021, alors que la rue n’appartient plus qu’à la police, que 107 000 âmes (bilan provisoire des décès du Covid-19 en France) nous contemplent avec incrédulité et que chacun se trouve sommé de se cloîtrer dans son couffin à se zigouiller les neurones dans d’illusoires jeux de LED et de pixels, revoici donc Berrocal, accompagné de deux chiens d’eau (Jack Dzik et Léo Remke-Rochard). Grand souffle d’air. Dès l’abord, chants de coucous, rythmes barbares et goutte-à-goutte synthétique élaborent une jungle de clignotements, de flux et connexions brutales. La voix et la trompette sont là, égosillées ou effarées, inimitables, qui hantent à nouveau l’époque, lui imposent violemment leur propre pouls. »
Louis-Julien Nicolaou in Télérama - 19 mai 2021

« Objet de sensations extrêmes, Fallen Chrome est fait de folie, de génie créatif bancal et détonnant.(...) Expérience poussée, Fallen Chrome révèle des ressentis enfouis, marie bruit et temps désarçonnants avec un sens de l’assemblage, aussi pensé que spontané, qui en fait tout simplement l’une des pièces osées les plus prenantes à l’heure actuelle. Un album qu’on écoute et réécoute, en quête répétée d’émotions marquées. »
Will Dum in Muzzart - 5 mai 2021

« Une histoire de cimetière et de rouille, des hommages à Michel Potage et David Bowie et puis la prière d'Artaud, le tout déclamé sur un tombereau de rythmiques concassant le noise avec le reste par ces deux esprits percuteurs. »
Jacques Denis in Libération - 5 mai 2021

« Ensemble, en symbiose, ils construisent un monde foncièrement inclassable oscillant en multiples esthétiques entre rock et jazz et ses nombreux à-côtés, modulations poétiques et énergies avec une musique à la force presque magnétique. Ils ne sont pas là pour l’épate, pour défricher quoi que ce soit, ils ne sont liés que par la nature de leur musique, par cette quête d’une liberté de mouvement, de l’émotion. »
Jérôme Gilet in Froggy's Delight - 2 mai 2021

« Beauté, engagement rayonnant, sens du drame, l’album raconte une fable, s’écoute et se réécoute en continu, fluide, facile, de cris insensés (Parcours cicatrice) en plages émouvantes (Lint Fire), avec ponctuations, fondu-enchaîné de textes et voix à diction plus qu’exacte. (...) C'est bouillant comme une histoire d'amour. (...) La promesse de l’avenir. »
Francis Marmande in Le Monde - 1er mai 2021

« Au cœur des combinaisons rythmico-électros du duo minneapolitano, il se fraye un chemin qui mène tout naturellement... là où personne ne l'attendait. Cette musique volontiers inouïe doit tout au jazz sans se plier à ses codes, les sounds of surprise sont sa raison d'être. Elle est mystérieuse, urbaine, nocturne : passionnante. »
Fred Goaty in Jazz Magazine - mai 2021

« Une rencontre étonnante proposée une fois de plus par le label nato (...) un album qui s'appelle Fallen Chrome et qui réunit Jac Berrocal et deux gamins de Minneapolis, Léo Remke-Rochard et Jazz Dzik, qui ont l'habitude du Do It Yourself et se promènent sur des territoires musicaux extrêmement différents. »
Alex Dutilh in Open Jazz - France Musique - 29 avril 2021

« Le son est démoniaque, on sent que le trio a pris plaisir à créer ensemble un OVNI musical qui rassemble dans notre imaginaire, David Bowie, Brigitte Fontaine, Brian Eno, Pere Ubu, Lee Ranaldo, Sister Iodine, Magma, Nurse With Wound, Quentin Rollet, mais au final, chacun y projettera ce qu’il ressent. (...) Vous l’avez compris, Fallen Chrome est un album exigeant qui demande une écoute attentive et surtout à écouter et à réécouter, car c’est là qu’apparait "Le Beau Bizarre". »
Paskal Larsen in Paskal Larsen Le Blog - 29 avril 2021

« Cet album est éreintant, dangereux et, au vu des trop nombreuses mignonneries jazz qui sortent depuis quelques temps, joyeusement recommandable. Un Futuriste doit-il donc toujours être à l’heure ? Vous avez deux heures. Ici, on retourne écouter ce trio se balader À la frontière. »
Guillaume Malvoisin in Point Break - 28 avril 2021

« (...) Mais surtout parce que ce dernier album, enregistré avec Riverdog, un jeune duo franco-américain, est un truc inouï. Au sens propre : on n'entend ça nulle part ailleurs. On ne sait pas où l'on est, entre Antonin Artaud ("Prière") et musique industrielle, certains titres évoquant la liberté d'un Robert Wyatt ("Parcours cicatrice"), mais la plupart n'évoquant rien du tout. C'est rare, beau, poétique, fou, dérangeant, parfois flippant ("Petit souvenir"). Du grand art. »
Stan Cuesta in Rock&Folk - numéro 645 avril 2021

« Léo Remke-Rochard et Jack Dzik ont façonné un écrin à Jac Berrocal à grand renfort de rythmes transe, rituel composé de percussions et de sons électroniques, évocation animale dans une grotte platonicienne où les ombres sont distillées par la chambre d'Echo. L'ivresse du jeu, celui des enfants, imagination cruelle... »
Jean-Jacques Birgé in Mediapart - 21 avril 2021

« Résultat, un album libre comme l’air, entre acoustique et électronique, dont on vous dévoile la pièce la plus jazz, “Lint Fire”. Trois minutes fascinantes qui résonnent comme si Nils Petter Molvaer s’était mis en tête de retravailler des samples du Big Band Bossa Nova de Quincy Jones. Une ambiance qui plairait à coup sûr à David Lynch s’il faisait un tome 2 de Lost Highway. »
in Le Gri Gri - 20 avril 2021

« Emily Bick presents Adventures In Sound And Music »
Emily Bick in Wire - avril 2021

« À 73 ans, le légendaire Jac Berrocal, grand chambouleur de musiques, viscéralement amoureux des expériences imprévisibles, et deux jeunes gloutons de tout ce qui fait la fibre sensible des musiques d’aujourd’hui – de rock, de chanson, de noise music, de jazz, de punk, de hip hop, de dark ambient, de techno et de tout ce qui est multiforme et multifond – entrent en studio pour graver Fallen Chrome.»
Bob Hatteau in Jazz à bâbord - 1 avril 2021

« Fallen Chrome est une ouverture béante dans le mur de mes préjugés, une échappée belle et pleine de liberté de joie et de béatitude. Pour ceux qui aiment la musique. Épatant. »
Gdo in ADA (à découvrir absolument) - 29 mars 2021

« Sa dernière “folie” est une rencontre avec Riverdog, deux jeunes musiciens/bruiteurs de Minneapolis touches-à-tout fort talentueux qui dispersent quantités de trouvailles sonores au milieu desquelles la voix (la parole), les échos de la trompette, souvent bouchée et brumeuse, lancent des appels, parfois nostalgiques mais bien vivants. Drame et comédie dans un parcours passionnant de dix pièces originales.»
Jean Buzelin in Culture Jazz 16 mars 2021

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