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Article de Nato
 
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Le message sera suivit du texte de l'article Hélène Labarrière à la contrebasse et Jacky Molard au violon.

Extended Play, l’extension commence par la très aiguillonnée composition de la contrebassiste : « Asphyxie Climatique ». La musique en réflexe salvateur, comme expérience donnant naissance à la conversation et la conversation, c’est la danse et la danse, c’est la faille permanente contre la fatalité. Cohésion, cohérence, accord, harmonie, constance, équilibre… les mots semblent manquer pour décrire au plus près cette extraordinaire bande, là tout en haut. Le sentiment amical fait mieux qu’aider la musique en fourmillante et solidaire réalité. « En attendant la prophétie », situation posée par le violoniste dans la Celtic procession de Jacques Pellen parue en 1997 et reposée dix ans plus tard dans le premier album du Jacky Molard Quartet, connaît ici une nouvelle version de cette permanence augmentée. En attendant, on n'attend pas et c’est bien ce qu’en toute patience éclairée, cet étourdissant groupe joue de toute cette féconde vitalité amicale hors de tous masques, de toute solennité convenue, de toute prévention inutile.

Le Jacky Molard Quartet (on pourra s’amuser d’y voir un anagramme d’initiales de la fameuse et référentielle formation de John Lewis) jongle avec quatre visages d’unité, fait pleinement sien l’espace à parcourir dans une lumière neuve, contre la fatalité. 4 est bien un cinquième album déterminant de tout son accroissement. Toute une histoire. Musique de l’être.

Jacky Molard, 4 (Mojola – 2025) ">