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Nous savons qu’il
existe une maison du dictionnaire et un dictionnaire de
la maison. La maison nato a donc eu envie de
rassembler ses mots : autant de codes, de clés,
de signes et d'intentions qui relient et rallient. Réverbères
du chemin des écoliers, ceux du diconato éclairent
un peu davantage la syntaxe fantaisie de ce langage incontrôlé.
Choisissez un mot ci-dessous :
Vol : n. m.
Action de se déplacer gracieusement dans les airs pour certains animaux grâce à des ailes (oiseaux et insectes principalement, mais aussi chauve-souris et même certains écureuils) et pour certaines machines plus lourdes que l’air, beaucoup moins gracieusement, par le fait d’une propulsion à hélice ou à réacteur (avions, fusées). Le désir - compréhensible - d’imiter les oiseaux, cette jalousie de ne pas avoir été doté d’ailes, de ne pas avoir cette liberté de déplacement, de ne pas taquiner le plafond du ciel, ont obsédé pas mal d’êtres humains depuis des temps lointains. Nombre de mythologies ont représenté certains humains avec des ailes, pour certains (anges) alors privés de sexe (pas facile de tout avoir). Nombreux aussi furent les bricoleurs de paires d’ailes se jetant du haut de tours (même de la Tour Eiffel) et s’écrasant platement. Les plus scientifiques : Archytas de Tarente (347 avant J.-C), Leonard de Vinci (1500), Hezârfen Ahmed Çelebi (1630) se sont escrimés à esquisser des plans de machines volantes, mais ce sont Jean-François Pilâtre de Rozier et les frères Mongolfier et le Marquis d'Arlandes qui seront les premiers hommes à voler à bord du ballon des frères Montgolfier se posant le 21 novembre 1783 à Paris à la Butte-aux-Cailles à proximité du domicile futur de l’aéronaute de la maquette, Marianne T. Ballons, avions, fusées, deltaplanes… ça n’arrêtera plus et les militaires s’empareront une fois encore de ces inventions à des fins destructrices et cupides. Honteux de ces monstrueuses imitations, les oiseaux iront se cacher pour mourir.

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