Nous savons qu’il existe une maison du dictionnaire et un dictionnaire de la maison. La maison nato a donc eu envie de rassembler ses mots : autant de codes, de clés, de signes et d'intentions qui relient et rallient. Réverbères du chemin des écoliers, ceux du diconato éclairent un peu davantage la syntaxe fantaisie de ce langage incontrôlé.


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Elvington : village

Elvin Jones joua bien un temps (court) avec l'orchestre de Duke Ellington pour une tournée européenne (ainsi bien sûr que dans l'album Duke Ellington & John Coltrane), mais n'eut jamais l'occasion du duo espéré avec le père de "Take the Coltrane", désarmant ainsi tous les fantasmes autour du beau nom d'Elvington, dénomination dérivée du vieil anglais Ælfwine pour un village typique de la révolution industrielle dont les occupants furent longtemps majoritairement mineurs (ce qui n'a rien à voir avec un centre aéré). Situé entre Canterbury et Douvres dans le conté du Kent au sud-est de l'Angleterre, Elvington se trouve sur l'ancienne voie romaine d'invasion de l'Île, mais doit sa configuration actuelle au tournant du 20ème siècle avec les implantations rapides de villages dont le seul but était de loger les travailleurs des mines de charbons. Aujourd'hui, plus de charbon, mais un recyclage en zone industrielle d'habitations pour les usines de la région. Il existe un autre Elvington près de York, village natal des scénaristes et écrivains Hugo Charteris (auteur de Take Three Girls et beau-frère de Ian Fleming, le père de James Bond) et Laurence Sterne (complexe homme d'église du 18ème siècle, satiriste, admirateur de Rabelais et de Cervantes et auteur de Tristram Shandy). Mais tout de même Elvin Jones avec Duke Ellington, ça aurait eu bonne mine.





Steve Beresford - Matt Wilson - Snodland