Robert Cornford
Robert Cornford : piano
Ayant grandi au Brésil, Robert Corford est retourné en Angleterre pour suivre des études musicales. Au Royal College of Music, il étudie avec Bernard Stevens, Peter Racine Fricker, Richard Austin, Jacques-Louis Monod, George Thalben-Ball et Harold Darke. En 1960, il a ses premiers engagements comme directeur musical des prestigieux Bristol Old Vic Theatre et Royal Academy of Dramatic Art.
Il développe à cette époque un large intérêt pour la Seconde école de Vienne et dirige l'ensemble Webern avec lequel il présente des oeuvres de Stockhausen, Wellesz, Cerha et de nombreux compositeurs britanniques, dont Robin Holloway et Elizabeth Lutyens, ainsi que les classiques de Webern et Schönberg. Il livre alors ses premières compositions pour le Globe Shakespeare : Julius Caesar, Twelth Night and Macbeth.
Il devient alors l'assistant de Benjamin Britten, puis pianiste et arrangeur pour Johnny Dankworth, époque à laquelle il rencontre de nombreux musiciens de jazz (Tony Coe, Kenny Wheeler, Evan Parker, Norma Winstone, John McLaughlin). Son activité de compositeur s'intensifie (film, télévision, théâtre, ballets). Il émigre un temps à Berlin, travaille au Danemark comme chef d'orchestre (il dirige Boulez, Ives, Walton), puis retour à Londres pour prendre le poste de directeur de l'orchestre de la BBC. Il s'intéresse au renouvellement de la musique anglaise et encourage les nouveaux compositeurs.
Il compose et arrange pour Big Band de jazz (Kenny Wheeler, Tony Coe), joue en quartet avec Tony Coe, John McLaughlin (son grand ami anglais dans les années soixante), Chris Laurence, Lucky Thompson.
Au théâtre Dunois en 1982, il joue une semaine avec Tony Coe et John Lindberg (parmi les autres invités, Alan Hacker, Sylvain Kassap, Mireille Bauer). Contacté pour participer au projet Sept tableaux phoniques Erik Satie, compositeur qui l'intéresse beaucoup, il ne pourra figurer sur l'album, emporté brutalement par la mort, c'est son ami proche Tony Coe qui interprétera son morceau.
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