Guillaume Séguron
Guillaume Séguron : contrebasse
Né le 26 février 1971 à Nîmes. Si, à Montpellier, il se destine d’abord aux Beaux-Arts et à l’archéologie, Guillaume Séguron entre au conservatoire de Nîmes pour étudier la contrebasse avec Georges Roques, puis à Paris avec Bernard Cazauran et Jean-François Jenny-Clark.
En 1995, il commence sa vie de contrebassiste professionnel puis au fil des ans entre dans le quartet de Rémi Charmasson, participe à Passades de Louis Sclavis, joue dans les groupes d’Anthony Ortega, Stephan Oliva et René Bottlang. On le voit aussi avec Raymond Boni, Jacques Di Donato, Alexandra Grimal, Nicolas Genest, François Merville, Alain Joule, Gerry Hemingway, Mat Maneri, Yves Robert, Eric Echampard, André Jaume, Jean-Luc Cappozzo, Jean Morières, Olivier Benoît, L’Ensemble Archimusic, Jean-Marie Machado, François Corneloup, Edouard Ferlet, Tony Hymas...
Rock, musique classique le titillent et chahutent son jazz. En 2003, il enregistre son premier disque en leader Witches où l’on retrouve des thèmes du groupe Police. Il accompagne Lambert Wilson et enregistre avec Régis Huby, Denis Fournier, Maria Laura Baccarini, Catherine Delaunay. Passionné par l’histoire des réfugiés espagnols, il compose la musique du film Mémoire des Républicains espagnols et enregistre l’album Nouvelles Réponses des Archives. Il se produit actuellement avec son trio Solo Pour Trois, avec Lionel Garcin et Patrice Soletti.
En 2014 se forme un nouveau trio avec Catherine Delaunay et le batteur des Twin Cities Davu Seru. Ensemble ils enregistrent La double vie de Pétrichor et en 2015 prennent les routes de Bretagne et de Corrèze.
La contrebasse de Guillaume Séguron, intensément ancrée dans l'héritage de bassistes tels Jean-François Jenny-Clark ou Beb Guérin est un instrument de découvertes multiples, d'humanité éclairée et de voyages incessants qui mènent de l'Espagne républicaine au village de Champignac ou de celui de Moulinsart à la fureur de Buenos Aires.
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