Nathalie Richard
Nathalie Richard : voix
Nathalie Richard a d'abord été danseuse et on trouvera là sans doute la source de cette impressionnante relation de corps et d'esprit, marque des grandes comédiennes. En 1980, elle travaille avec Karol Ermitage, tourne aux USA, se produit sur le légendaire site de Chateauvallon et au Festival d'Automne dans Drastic Realism.
C'est ensuite l'appel du théâtre avec les metteurs en scène Hans Peter Cloos, Jean-Pierre Vincent, Catherine Anne. Entre temps, elle traverse gracieusement le film de Chantal Akerman Golden Eighties pour s'élancer au cinéma avec les réalisateurs Jacques Rivette (La bande des quatre, Jeanne La Pucelle, Haut bas Fragile), Olivier Assayas (L'enfant de l'hiver, Irma Vep, Fin août début septembre), Cédric Klapisch (Riens du tout), Hervé Le Roux (Grand Bonheur), Catherine Corsini (Les Amoureux).
C'est lors du montage de ce film que les disques nato, pressentis pour la musique, approchent Nathalie Richard. La musique leur échappe, mais l'idée d'inviter Nathalie Richard fait son chemin et l'année suivante elle participe aux Films de ma Ville. On la retrouve ensuite dans Buenvaventura Durruti où elle dit les paroles du Sous Commandant Marcos et croise avec Violeta Ferrer les mots de Lorca.
On la retrouve au cinéma dans Confort Moderne de Dominique Choisy et La confusion des genres de Ilan Duran Cohen, Novo de Jean-Pierre Limosin, Imago, jours de folie de Marie Vermillard, Le passager d'Eric Caravaca ou Le Divorce de James Ivory. Elle foule les planches des théâtres dirigée par Ghédalia Tazartes, Yves Beaunesne (Oncle Vania, Un mois à la campagne), Jean François Peyret.
En 2002, elle met en scène Le Traitement de Martin Crimp. Avec Jef Lee Johnson, elle enregistre "Le Chien" de Léo Ferré et "Sorry Angel" de Serge Gainsbourg et se produit en sa compagnie par deux fois (Sons d'Hiver et Minnesota sur Seine) avec des textes de W.H. Auden.
Actrice fétiche de la réalisatrice Judith Abitbol, on la retrouve dans ses films Avant le jour et à bas bruit ainsi que dans l'émission de radio 1000 secousses : Thomas Bernard. Signe indéniable de son goût des voyages et de la profondeur de champ, elle participe activement en 2005 au voyage spatio-temporel du Chronatoscaphe, puis en 2010 à De l'Origine du monde de Tony Hymas où aux côtés de Violeta Ferrer, elle cite Gustave Courbet.
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